Le SCHEER (the Scientific Committee on Health Environmental and Energing Risks) a rendu son rapport final le 30/04/2021.

Le SCHEER est un comité missionné par l’Union Européenne afin de l’aider dans ses futures décisions législatives concernant l’avenir des produits du tabac au sein de l’UE.
Ce rapport devrait servir de base à l’Europe dans la rédaction de le prochaine révision de la TPD (Tobacco Products Directive).

Malheureusement, il n’est guère encourageant et reste dans la lignée de la première publication de septembre 2020.
Rappelons que cette première publication était déjà particulièrement mal reçue par de nombreux professionnels de la vape et de la santé, qui lui reprochaient un sérieux manque de réalité scientifique.

Ce rapport du SHEER conclut :

  • Le poids global des preuves du risque de cancérogénicité des voies respiratoires en raison de l’exposition cumulative à long terme aux nitrosamines et en raison de l’acétaldéhyde et le formaldéhyde est faible à modéré.
  • Le poids des preuves pour le risque d’effets nocifs des métaux dans les aérosols, spécifiquement la cancérogénicité, est faible.
  • Sur la base de l’identification des dangers et des preuves humaines, le poids global des preuves des risques d’autres effets néfastes à long terme sur la santé tels que les maladies pulmonaires, du SNC (système nerveux central) et les effets reprotoxiques, est faible, et d’autres données cohérentes sont nécessaire.
  • À ce jour, il n’y a pas de données cohérentes que des arômes spécifiques utilisés dans l’UE posent des risques pour la santé des utilisateurs de cigarettes électroniques suite à une exposition répétée.
  • Les concentrations d’aldéhydes résultant d’arômes sont jugées trop faibles pour ajouter substantiellement au risque cumulatif déjà apparent pour les voies respiratoires à partir des aldéhydes générés dans la cigarette électronique et des polyols et nicotine.
  • Le poids global des preuves d’intoxication et de blessures causées par des brûlures et des explosions est fort. Cependant, l’incidence est faible. Par conséquent, le risque devrait être faible.

Nous déplorons le peu de changements apportés depuis la version préliminaire de ce rapport, si ce n’est que le risque systémique sur le système cardiovasculaire est passé de fort à modéré.

Connaissant les prises de positions passées, les résultats ne sont pas étonnants, mais ce rapport ne présage rien de bon sur la prochaine révision de la nouvelle TPD.

source