L’Angleterre semble montrer la voie en matière de prévention du tabagisme. Avec son homologue australien, elle a été parmi les premiers à augmenter considérablement les taxes sur les cigarettes pour réduire la prévalence tabagique.

Lorsque les premières cigarettes électroniques sont apparues, il y a déjà plus de 10 ans, les experts britanniques n’ont pas rejeté ce nouvel outil, mais ont pris le temps de mener des recherches pour évaluer son intérêt dans la lutte tabagique.

Comme une suite logique, en se basant sur des données sérieuses et vérifiées, le nouveau rapport de l’ASH (Action on Smoking and Health) souligne l’importance des produits de vapotage pour les fumeurs.
La vape attire une grande majorité des fumeurs qui souhaitent arrêter de fumer ou des anciens fumeurs en période de sevrage. Parmi les adolescents âgés de 11 à 17 ans, qui n’ont jamais essayé la cigarette, moins de 1% utilisent actuellement un dispositif de vapotage. Près de 90% des jeunes n’ont jamais testé un produit de vape et ce nombre est en augmentation, ce qui souligne le désintérêt des jeunes pour la vape.

Le Royaume-Uni est un modèle de réussite pour l’outil de réduction des risques qu’est la vape.
Nous connaissons la bonne volonté, déjà payante, des autorités sanitaires à promouvoir cette alternative positive au tabac et développant, pour leurs concitoyens, des projets innovants et ambitieux pour lutter contre ce fléau qu’est le tabagisme.

Dans le même temps, en Europe, les Etats membres semblent s’orienter vers une règlementation plus stricte de la vape. Alors que différents pays de l’Union européenne tentent de parvenir à un accord sur le taux d’imposition des produits de vapotage et le caractère approprié de l’interdiction des arômes, le Royaume-Uni analyse et prend des mesures efficaces.

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