Depuis le 9 septembre 2020, chaque produit de la vape vendu sur le sol américain doit avoir fait l’objet d’un dépôt de demande de PMTA (Premark Tobacco Applications).
Cette obligation crée un vrai chamboulement pour le secteur de la vape.

La demande de PMTA est transmise à la FDA (Food Drug Administration) qui se donne 180 jours pour y répondre favorablement ou non. Chaque produit doit faire l’objet d’une demande.
Un fabricant qui souhaite commercialiser 20 références devra donc faire 20 demandes.

Ces dernières années ont été mouvementées pour la vape sur le sol américain (vague de lésions pulmonaires causé par des e-liquide frelatés, interdiction dans de nombreux états des saveurs voire de la vape et la pandémie de COVID 19…) et nombreux pensent à tort que la vape est plus nocive que la cigarette classique. Cette nouvelle mesure se veut donc d’ordre sanitaire et la PMTA assure que chaque produit ne comporte aucun risque.

L’avenir de nombreux fabricants est compromis, en vu du processus complexe et particulièrement couteux que demande la PMTA. Les fabricants doivent fournir toutes les informations toxicologiques du produit dans son intégralité mais aussi pour chaque ingrédient séparément. Etudes , évaluations et analyses sont également demandées afin de garantir le caractère inoffensif du produit dont un rapport sur « l’identité chimique et physique et les qualités d’émissions d’aérosols ».

 Selon la FDA, une demande de PMTA coûterait entre 117000 et 140000 $ mais certains experts, quant à eux estiment le coût à plus d’un million de dollars. Par conséquent près de 90% des produits de la vape pourraient disparaître car l’essentiel du marché est constitué de nombreux petits fabricants qui ne pourront pas assumer le coût financier que représente cette démarche de commercialisation.

Rappelons que la demande de PMTA devait initialement être obligatoire dès 2017, mais avait son application avait été reportée, par manque de préparation des autorités et du secteur.

Source