San Francisco : les conséquences sur l’interdiction des arômes sur les ados

San Francisco : les conséquences sur l’interdiction des arômes sur les ados

Des chercheurs ont analysé le comportement tabagique des lycéens de San Francisco en les comparant à ceux d’autres districts avoisinants.

Différentes études ont déjà souligné l’importance des e-liquides aromatisés dans l’arrêt tabagique, mais celle dirigée par la professeure Abigail Friedman, de l’université de Yale, est assurément la plus complète. Elle s’appuie sur le suivi de 100 695 mineurs de San Francisco dont 9 225 lycéens sont scolarisés à San Francisco et 8 6618 proviennent d’autres districts.

Si l’on lisse la prévalence tabagique entre 2011 et 2019, on constate déjà un taux supérieur à San Francisco : 6.2% pour la ville contre 5.6% ailleurs. Mais l’écart se creuse nettement sur l’année 2019. A San Francisco, le taux de tabagisme chez les lycéens est désormais de 6.2% contre 2.8% pour les autres districts. Pourtant en 2017, une baisse simultanée et spectaculaire, des deux groupes, avait pu être constatée, avec une prévalence tabagique de 4.2%.

Pour finalement en déduire que les lycéens de San Francisco ont 2.24 fois plus de risques de fumer que les mineurs d’autres districts. Un écart que les chercheurs attribuent directement à l’interdiction des e-liquides aromatisés dans la ville, qui n’est pas suivie ailleurs.

Abigail Friedman commente : « L’interdiction des e-liquides aromatisés à San Francisco a entraîné une hausse du tabagisme chez les lycéens mineurs, par rapport aux autres districts. Si elle s’applique à tous les produits de tabac, cette interdiction a essentiellement eu un impact auprès des jeunes, qui avaient davantage tendance à vapoter des e-liquides aromatisés. Les fumeurs se tournaient en effet moins vers de tels arômes pour leurs cigarettes. »

Nous citons toujours, « ces résultats soulèvent une inquiétude quant à l’accès aux alternatives moins nocives pour les mineurs, qui se tournent en conséquence vers la cigarette ».

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Royaume-Uni : 12 étapes pour éradiquer le tabagisme

Royaume-Uni : 12 étapes pour éradiquer le tabagisme

Face aux alertes d’experts annonçant que plus de personnes mourraient du tabagisme que du COVID 19 cette année, la Grande Bretagne a révélé son nouveau plan afin d’éradiquer le tabagisme.

Le groupe parlementaire multi partie (APPG) sur le tabagisme et la santé a averti le gouvernement qu’il devait agir rapidement pour garantir un pays sans fumée d’ici 2030. Mettant en avant les propos du médecin chef, Chris Whitty, qui a récemment annoncé que les cigarettes sont toujours plus mortelles que le virus qui a paralysé le monde.

L’APPG a déclaré que le gouvernement doit « Prendre le contrôle du tabac ». Pour cela, il devra introduire des mesures telles que la distribution de cigarettes électroniques sur le NHS (site National Health Service) et leur interdiction pour les personnes de moins de 21 ans.

Les 12 étapes montrant comment l’APPG voit le Royaume Uni atteindre l’objectif 2030 « sans fumée » :

  1. Légiférer pour obliger les fabricants de tabac à payer pour un Fonds sans fumée 2030 pour mettre fin au tabagisme.
  2. Le Royaume-Uni doit prendre sa place sur la scène mondiale en tant que leader sans fumée.
  3. Fixer des objectifs pour 2025 et mettre à jour la stratégie si le Royaume-Uni n’est pas sur la bonne voie pour atteindre un environnement sans fumée d’ici 2035.
  4. Campagnes anti-tabac auprès des personnes exerçant des métiers manuels et des chômeurs.
  5. Veiller à ce que les fumeurs soient invités à cesser de fumer sur une base annuelle.
  6. Plus de soutien apporté aux personnes en logement social ou qui ont des problèmes de santé mentale.
  7. Veiller à ce que toutes les fumeuses enceintes reçoivent une incitation financière à cesser de fumer en plus du soutien au sevrage tabagique.
  8. Financer des programmes régionaux pour réduire l’usage du tabac illicite dans les communautés défavorisées.
  9. Des avertissements doivent être apposés sur les cigarettes individuelles et combler les lacunes des autres réglementations.
  10. Réduire l’attrait et la disponibilité des cigarettes pour les enfants.
  11. Permettre aux cigarettes électroniques à être autorisées pour la prescription du NHS.
  12. Consulter sur le relèvement de l’âge de vente du tabac de 18 à 21 ans.

Selon les experts, avec un financement suffisant, ces mesures conduiront le Royaume Uni à devenir un pays sans tabac d’ici 2035.

Le député Bob Blackman, président de l’APPG Harrow East conservateur, a déclaré :

 « Les fabricants de tabac font des profits extrêmes en vendant des produits mortels hautement addictifs, tandis que les coffres du gouvernement sont vides à cause du COVID 19 » et ajouté : « Les fabricants ont l’argent, il faut leur faire payer pour mettre fin à l’épidémie ».

Afin d’atteindre son objectif « Zéro tabac » d’ici 2030, le Royaume Uni monte encore d’un cran en renforçant son programme de lutte anti-tabac et en s’appuyant encore et toujours sur la cigarette électronique.

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Canada : limitation des arômes et du taux de nicotine

Canada : limitation des arômes et du taux de nicotine

Santé Canada a publié le 18 juin 2021, un nouveau projet réglementaire qui interdirait toutes les saveurs de cigarette électronique, sauf celles de tabac, de menthe, de menthol. Egalement au programme, un encadrement plus strict de la « publicité ».

Ces nouvelles règles empêcheraient l’utilisation de la plupart des ingrédients aromatisants et présenterait une liste d’ingrédients autorisés dans la composition des seules saveurs tabac, menthe et menthol qui resteraient autorisées.

Comme aux Etats-Unis, cette nouvelle mesure est décrite comme un moyen de contribuer à rendre ces produits moins attrayants pour les jeunes.

Ces nouvelles interdictions viendraient s’ajouter à une autre limitation, qui concerne cette fois-ci, le taux de nicotine maximal autorisé dans les produits de vapotage.
Celui-ci passera de 66 mg/ml à 20 mg/ml comme dans l’Union européenne. Une mesure que le gouvernement souhaitait depuis décembre dernier.

Ce taux réduit prendra effet pour les producteurs de e-liquides le 8 juillet et les détaillant auront jusqu’au 23 juillet pour retirer les produits dépassant la limite autorisée.

Ce projet vise à protéger les plus jeunes car selon l’organisme fédéral, la vape est à l’origine de la dépendance à la nicotine de la jeune génération.

Encore un gouvernement qui semble oublier les nombreuses études ayant démontré que les arômes jouent un rôle prépondérant dans le sevrage tabagique grâce à la cigarette électronique. En effet, réduire l’offre des saveurs pourrait conduire un certain nombre de vapoteurs à retourner à la cigarette.

La Gazette du Canada du 19/06/2021

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Résultats de l’enquête menée par l’ETHRA.

Résultats de l’enquête menée par l’ETHRA.

L’ETHRA (European Tobacco Harm Reduction Advocates) avait lancé, entre-le 12/10 et le 31/12/20 une grande enquête en ligne, sur les consommateurs de nicotine dans toute l’Union Européenne y compris le Royaume-Uni.

Plus de 37000 participants y ont répondu dont 35000 européens.

« L’ETHRA est très reconnaissante envers les 37303 répondants et honorée de leur confiance. Le temps pris par les répondants souligne le grand intérêt et le désir de contribuer au développement des connaissances sur leurs thèmes de la réduction des risques abordés dans l’enquête »  –Rapport de l’ETHRA

Ce qu’il faut retenir de ce rapport publié le 10 juin 2021 :

  • 94% des répondants étaient des vapoteurs.
  • 97% ont cité la vape comme une aide au sevrage tabagique.
  • Près de 85% des vapoteurs européens ont complètement arrêté de fumer.
  • 78% des vapoteurs considèrent les arômes comme très importants.
  • Une augmentation des taxes ou interdiction des arômes fait craindre à près d’un tiers des vapoteurs à reprendre la cigarette.
  • 65% des vapoteurs envisageraient de se fournir au marché noir en cas de mise en application de ces mesures répressives.

Ce rapport nous révèle que 78.7% des répondants ont complètement arrêté de fumer, soit 27758 anciens fumeurs. Avec 94% de vapoteurs ayant répondu à cette enquête mené par l’ETHRA, nous pouvons constater une nouvelle fois que la cigarette électronique est efficace pour arrêter de fumer.

Sur ces 27758 anciens fumeurs, 97% ont cité le vapotage parmi les aides effectives pour arrêter de fumer, 5.1% ont indiqué avoir arrêter sans aucune aide, 2.8% grâce à des substituts nicotinique, 1.9% ont utilisé le SNUS ou des sachets de nicotine tandis que 0.2% ont déclaré avoir été aidés par les informations de l’OMS.

D’autres méthodes ont également été citées : le service d’aide à l’arrêt du tabac (0.4%), les lignes téléphoniques (0.3%), les groupes d’entraide (0.8%), les livres d’auto-assistance (0.8%), l’hypnose (0.4%).

Les vapoteurs ayant répondu à l’enquête étaient au nombre de 30972. Parmi eux 83.5% ont indiqué avoir complètement arrêter de fumer. A contrario, 1.3% du panel a répondu n’avoir jamais fumé avant de vapoter et 2% a préféré ne pas répondre. Enfin 10.9% fument quotidiennement en parallèle du vapotage et 5.1% seulement occasionnellement.

« Bien que l’échantillon de l’enquête ne puisse être considéré comme représentatif de la population générale, ces résultats obtenus auprès de plus de 32000 personnes suggèrent fortement qu’il existe en Europe une masse significative de personnes qui sont passées de la cigarette au vapotage. »  –Rapport de l’ETHRA–                                         

Les raisons invoquées pour avoir choisi le vapotage :

Nous pouvons constater que 97% des vapoteurs ont déclaré que la réduction des risques et l’amélioration de la santé étaient importants dans leur démarche de passage à la vape. Concernant les arômes, 78% des vapoteurs, les ont jugés importants ou très importants.

L’enquête d’ETHRA a permis de révéler une augmentation de la consommation en e-liquide, malgré certaines restrictions sur les produits afférents mis en application par la TPD (Tobacco Product Directive).

Cette augmentation de la consommation pourrait s’expliquer par deux raisons :

  • La limitation à 10ml des flacons de recharge a poussé un grand nombre d’utilisateurs vers les liquides à booster, plus économiques, mais dont la concentration finale en nicotine reste faible (environ 3 mg/ml).
  • La limitation de concentration maximale de 20mg/ml de nicotine dans les e-liquides a pu contraindre certains utilisateurs à augmenter également leur volume d’e-liquide par compensation.

Lors de l’enquête, 30.3% des répondants ont indiqué penser qu’ils pourraient complètement arrêter de fumer si la limite était relevée dans l’Union Européenne.

Les taxes empêcheraient également d’arrêter de fumer.

« L’une des conclusions les plus troublantes de notre enquête est qu’une grande partie des fumeurs aimeraient arrêter de fumer, mais en sont empêchés par des obstacles réglementaires » -Rapport ETHRA

67.4% des fumeurs, touchés par cette enquête, ont fait part de leur souhait d’arrêter de fumer. En fonction de leur localisation, ils citent différents obstacles les empêchant de le faire. Un obstacle qui toucherait près de 3 fois plus de fumeurs dans les pays ou les taxes sont les plus lourdes (Finlande, Portugal, Estonie).

Dans l’attente d’une troisième version de la TPD, qui selon de nombreux indices nous laisse penser à une nouvelle taxation sur les produits de vape, l’ETHRA a voulu connaître la réaction des vapoteurs si cela se produisait en leur demandant à partir de quelle différence de prix, ils changeraient leurs habitudes de vape ?

L’autre peur soulevé par la prochaine version de la TPD concerne une potentielle interdiction des arômes.

« Les résultats de notre enquête montre que si l’Union Européenne devait imposer à l’ensemble de la population des restrictions similaires à celles que connaissent les pays coercitifs en termes de taxation et/ou d’interdiction d’arômes, il est probable qu’une très large majorité des consommateurs chercherait des sources alternatives au marché légal. » Rapport ETHRA

Ce rapport indique clairement qu’une forte augmentation des taxes ou l’interdiction des arômes seraient désastreux et rappelle que l’utilisation de la cigarette électronique semble très bien fonctionner en tant qu’outil de sevrage tabagique.

Espérons que la commission européenne révisera ses positions et prendra en compte ces résultats afin d’assouplir sa politique de lutte contre la vape.

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Venezuela : ouverture d’une consultation publique

Venezuela : ouverture d’une consultation publique

Le Venezuela prend les devants et annonce l’ouverture d’une consultation publique destinée à mettre en place une réglementation « équitable » de la cigarette électronique.

L’association « Asociación Venezolana de Vapeo« , créé en 2019 par Mariam Bolivar, a entamé ce combat depuis deux ans afin d’obtenir cette première avancée favorable à la commercialisation de cigarettes électroniques.

« En 2019, j’ai décidé de me lancer dans l’aventure afin d’atteindre un objectif dans la communauté du vaping : faire de mon pays le premier en Amérique latine avec une réglementation favorable à la vape, afin de paver un chemin légal pour d’éventuelles réglementations dans d’autres régions. Aujourd’hui, je suis très heureuse d’annoncer que nous avons fait une vraie avancée vers la réalisation de cet objectif, puisque, par sa publication dans le Journal officiel du 26 mars 2021, le ministère de la Santé a officiellement lancé la consultation publique pour la première résolution favorable de commercialisation dans la région ».

Avec 3 millions de fumeurs soit 10% de la population vénézuélienne, le pays a ainsi décidé d’encourager l’usage de la vape pour limiter le nombre de décès liés au tabac.

Pour cela, félicitations à Mariam Bolivar via son association pour son combat contre de grands groupes qui malheureusement encourage les pays en voie de développement à interdire la vape.

Cette décision est donc une grande avancée pour le continent d’Amérique Latine qui va certainement permettre à d’autres pays de l’imiter.

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Royaume-Uni : les physiciens favorables à la vape

Royaume-Uni : les physiciens favorables à la vape

Le Royaume-Uni est un fervent défenseur de la vape depuis son apparition et n’a cessé de démontrer ses bienfaits face aux critiques des plus réticents. Libre des contraintes européennes, depuis le Brexit, l’état britannique entend bien appliquer sa propre politique anti-tabac.

Le Royal Collège of Physicians vient de révéler son avis concernant la lutte anti-tabac. Depuis 1962, cette institution s’efforce de combattre le fléau sanitaire qu’est le tabac. Ce qui a permis en quelques décennies, grâce notamment à leurs messages préventifs, de réduire la consommation tabagique.

Parmi ses recommandations, une augmentation des taxes du tabac et le fait que la vape ne soit plus concernée par l’interdiction de fumer dans les lieux publics. Le Royal Collège Physicians entend également favoriser la vapoteuse comme moyen de sevrage tabagique en sollicitant les fumeurs à l’adopter sans plus tarder. Concernant la protection des plus vulnérables face au tabagisme, en particulier les plus jeunes, l’institut recommande de dissimuler les produits du tabac à la vue des mineurs. Pour cela, il encourage à ne pas laisser à portée de main dans les rayons, et interdit la publicité.

Libéré de ces contraintes européennes et loin des doutes qui subsistent autour de la vape, le Royaume-Uni souhaite protéger sa population des dangers du tabac, en leur proposant une alternative fiable.

Grâce à sa collaboration avec le Royal Collège Physicians, la vape est donc en bonne voie pour être reconnue comme un moyen redoutable contre la lutte anti-tabac.

Espérons que cette émancipation sera un exemple et apportera une meilleure image de la vape au sein d’autres états.

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