Inde : Non à la vape, Oui à l’exploitation de la nicotine

Inde : Non à la vape, Oui à l’exploitation de la nicotine

Le producteur de tabac Indien, ITC Limited – anciennement connue sous le nom d’India Tobacco Company – a annoncé qu’il allait produire de la nicotine et des sels de nicotine destinés à l’exportation vers des pays qui autorisent la vente de produits de vapotage et de nicotine orale comme les « Nicotine Pouch ».

Le traitement de la nicotine sera effectué par une nouvelle filiale d’ITC appelée ITC IndiVision Limited. Selon The Economic Times, ITC a déjà reçu l’approbation réglementaire et a investi 6,7 millions de dollars dans cette entreprise.

Avant même que l’ITC ne lance sa production de nicotine, l’Inde était un fournisseur majeur de nicotine de qualité pharmaceutique pour le reste du monde.

Ironiquement, les fumeurs et les vapoteurs indiens n’auront pas accès aux produits légaux utilisant la nicotine purifiée fabriquée par ITC, car le gouvernement indien a interdit les produits de vapotage il y a deux ans. Encore plus ironique : le gouvernement est une partie prenante importante d’ITC.

L’Inde a interdit la vente, la fabrication, l’importation, l’exportation et la publicité de tous les produits de vapotage et de tabac chauffé en septembre 2019. Les contrevenants à la loi peuvent être sanctionnés par de fortes amendes, et encourent même des peines de prison en cas de récidive. L’interdiction semble avoir fonctionné : de nombreux vapoteurs indiens reviennent à la cigarette.

Lorsque l’Inde a interdit les e-cigarettes, les militants du vapotage n’ont pas manqué de souligner que le gouvernement possède 28,5 % d’ITC Limited. En fait, la seule grande partie prenante de cette entreprise de 25 milliards de dollars est British American Tobacco, qui en contrôle 29,4 %. Le gouvernement indien est donc partenaire de la deuxième plus grande entreprise de tabac au monde, et bénéficie largement des ventes de cigarettes, avant même de percevoir les taxes.

L’ITC est un important vendeur de cigarettes dans le deuxième pays le plus peuplé du monde. L’Inde compte près de 1,4 milliard d’habitants, et plus de 110 millions d’entre eux fument, soit près de quatre fois plus qu’aux États-Unis. Seule la Chine compte plus de fumeurs, plus de maladies et de décès dus au tabac et une plus grande participation du gouvernement dans l’industrie du tabac (China Tobacco est une entreprise entièrement publique).

C’est une position étrange pour un pays qui a interdit les produits de vapotage sur les conseils de l’Organisation mondiale de la santé et de ses partenaires financés par Bloomberg. L’instrument de lutte antitabac de l’OMS, la Convention-cadre pour la lutte antitabac (CCLAT), ne cesse de mettre en garde contre ce qu’elle appelle « l’ingérence de l’industrie du tabac », mais la CCLAT est largement muette sur la question des entreprises publiques de tabac.

En dehors d’ITC Limited, qui appartient en partie à l’État, et de China Tobacco, qui appartient entièrement à l’État (la plus grande société de tabac au monde), les autres signataires de la CCLAT qui possèdent des sociétés de tabac sont l’Iran, l’Irak, le Liban, la Syrie, la Thaïlande, la Tunisie et le Vietnam. Parmi les pays membres de la CCLAT qui possèdent des sociétés de tabac, nombreux sont ceux qui ont mis en place des interdictions ou des restrictions concernant la vape, et qui interdisent aussi souvent d’autres produits à base de nicotine à faible risque.

L’ancien ministre indien de la santé, le Dr Harsh Vardhan, a reçu une reconnaissance spéciale de l’OMS cette année à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac pour « son leadership inestimable dans l’accélération des efforts de lutte antitabac en Inde ». Au cours de la cérémonie, il n’a pas été fait mention du fait que le gouvernement que M. Vardhan représentait une partie prenante importante de la plus grande compagnie de tabac de l’Inde.

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Singapour : Davantage de peines de prison pour la contrebande de la vape

Singapour : Davantage de peines de prison pour la contrebande de la vape

Quatorze personnes ont été condamnées à des peines de prison pour avoir introduit clandestinement des produits de vapotage à Singapour. Ces produits étaient dissimulés dans sept camions qui transportaient des poulets vivants de Malaisie à Singapour.

Selon Channel News Asia, des fonctionnaires des douanes de l’Immigration & Checkpoints Authority ont déclaré avoir intercepté plus de 54 000 produits de la vape. Selon les autorités, la valeur de ces produits s’élève à plus de 700 000 dollars singapouriens (S$), soit environ 519 000 dollars américains.

Les contrebandiers condamnés, qui étaient tous des camionneurs malaisiens ou des employés de la société à l’origine du système d’importation, ont été condamnés à des peines allant de cinq jours à deux mois. Tous, sauf un, purgeront une peine d’au moins cinq semaines.

La vente d’e-cigarettes est interdite dans le petit pays insulaire depuis 2011, et le parlement de Singapour a ajouté une interdiction de possession et d’utilisation en 2018. La vente de produits de vapotage peut valoir jusqu’à six mois de prison, ainsi qu’une amende pouvant atteindre 10 000 dollars singapouriens par infraction. Contrairement à de nombreux autres pays asiatiques qui appliquent diverses formes d’interdiction de la vape, Singapour est à la fois démocratique et riche.

Cependant, malgré les lourdes peines encourues pour la vente et la possession de ces produits, le marché noir de la vape est florissant à Singapour. Les vendeurs entrent en contact avec les acheteurs sur des forums de discussion sur Internet ou des applications de médias sociaux, et les ventes sont florissantes.

Entre janvier 2018 et février 2021 le gouvernement singapourien a poursuivi 43 personnes pour des ventes de produits de vapotage illégaux. Un vendeur de vape reconnu coupable a été condamné à une amende de 99 000 dollars singapouriens (environ 74 000 dollars américains). Au cours de cette même période, plus de 2 000 personnes ont été accusées de possession ou d’utilisation de produits de vapotage.

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Vape Bus Tour 2021

Vape Bus Tour 2021

L’association de défense du vapotage, World Vaper’s Alliance (WVA), lance de nouveau sa campagne Back Vaping Beat Smoking sur les routes d’Europe.

Ce bus, électrique rose, débutera son voyage fin aout à Barcelone et visitera, la France, l’Allemagne, la Pologne, la Belgique, le Royaume-Uni et la Suisse.

Ce périple est destiné à faire la promotion de la cigarette électronique, de rencontrer des vapoteurs, de construire une communauté, faire du bruit et agir.

2021, est une année majeure pour la vape et la santé publique. Avec la mise à jour de la législation sur le tabac en Europe (TPD).

C’est pourquoi, lors de chaque arrêt du bus dans des endroits emblématiques des grandes villes d’Europe, l’association se présentera à tous les vapoteurs qui le souhaitent, et leur offrira l’occasion de monter sur le “Beat Smoking” ring, afin qu’ils puissent raconter comment la cigarette électronique a changé leur vie. La WVA facilitera également la rédaction de courriers à destination des décideurs politiques locaux. Mais pour tenter de détendre l’atmosphère au maximum, elle offrira aussi l’occasion de prendre de nombreuses photos ou encore de remporter plusieurs cadeaux.

« Ce bus permettra de véhiculer notre message sur le fait que 200 millions de vies peuvent être sauvées si les gouvernements soutiennent le vapotage. » -World Vaper’s Alliance

« Nous n’avons que quelques mois pour influencer l’avenir des politiques mondiales de vapotage, alors nous amenons l’activisme du vapotage dans les rues et disons aux politiciens d’une seule voix : Back Vaping. Battre le tabagisme. Rejoignez-nous aujourd’hui », a conclu Michael Landl.

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FedEx & la vape : des centaines d’entreprises se mobilisent

FedEx & la vape : des centaines d’entreprises se mobilisent

Mobilisations de nombreux professionnels de la vape aux USA.
Les propriétaires de plus de 400 entreprises indépendantes ont demandé à FedEx de reconsidérer sa décision d’interdire l’expédition des produits de vapotage. Parmi les signataires figurent des fabricants de e-liquides, des distributeurs et des boutiques de vape de toutes tailles.

Avec les nouvelles réglementations des services postaux américains qui interdira la livraison des produits de vapotage d’un jour à l’autre, de nombreux détaillants – et leurs clients – font face à un avenir incertain. Sans au moins un transporteur majeur prêt à effectuer la livraison de ces produits, de nombreux vapoteurs risquent de rencontrer de sérieux soucis d’approvisionnement.

La lettre adressée au PDG de FedEx, Frederick W. Smith, a été gérée par Gregory Conley, président de l’American Vaping Association (AVA). Comme l’expliquent M. Conley et des propriétaires de petites entreprises, la décision de FedEx de ne plus livrer les produits de vapotage constitue un énorme avantage concurrentiel pour les fabricants de tabac qui vendent leurs dispositifs de vapotage principalement dans les épiceries et les stations-service.

Une grande partie du pays n’aura bientôt pratiquement plus accès aux produits du vapotage.

Les fabricants de tabac qui vendent des vaporisateurs utilisent les mêmes canaux propriétaires qu’ils utilisent pour distribuer les cigarettes aux détaillants. Mais les petits magasins de vape dépendent du service postal ou de transporteurs comme FedEx et UPS pour recevoir les commandes des distributeurs et des fabricants.

« FedEx rend un très mauvais service aux petites entreprises et aux consommateurs américains« , a déclaré M. Conley dans un communiqué de presse. « Ils font le jeu de Big Tobacco, qui bénéficie directement des politiques qui rendent la bascule plus coûteuse pour les fumeurs« .

Peu après l’adoption par le Congrès de la loi sur la prévention de la vente en ligne d’e-cigarettes aux enfants en décembre dernier – la loi qui ordonne au service postal américain d’interdire la livraison des produits de vapotage par courrier américain et qui oblige les vendeurs de vape en ligne à se conformer à la loi PACT – les principaux services de livraison privés (FedEx, UPS et DHL) ont également choisi de ne plus expédier de produits de vapotage.

Bien que certains transporteurs privés aient créé des solutions partielles à l’interdiction de l’envoi de produits de vapotage, ils se limitent pour la plupart aux zones fortement peuplées. Ils sont également plus coûteux et plus lents que le service postal ou les grands transporteurs comme FedEx. De vastes zones du pays n’auront bientôt plus accès aux produits de la vape.

En l’absence de solutions de livraison fiables de la part d’un transporteur disposant d’une large couverture, les fumeurs des zones rurales et reculées n’auront que peu de choix.

« Si les consommateurs ne sont pas en mesure d’accéder à ces alternatives à risque réduit, ou de se les offrir, ils seront contraints de se tourner à nouveau vers le tabac combustible, qui est bien plus dangereux et aura des conséquences à vie sur leur santé. » indique la lettre de l’AVA.

Des professionnels soulignent que les communautés marginalisées, comme les LGBTQ et les Noirs américains, feront les frais des restrictions imposées à l’expédition de la vape. La politique de FedEx « entraînera plus de tabagisme, plus de maladies et plus de décès » parmi ces groupes qui souffrent déjà de manière disproportionnée des maladies liées au tabagisme.

Les fumeurs et les vapoteurs ruraux ressentiront également les effets de l’interdiction de FedEx. De nombreux États de l’Ouest et du Midwest sont peu peuplés et ne peuvent être atteints par les nouveaux réseaux de livraison privés. En l’absence d’options de livraison fiables de la part d’un transporteur disposant d’une large couverture, les vapoteurs des zones rurales et reculées n’auront que peu de choix. Beaucoup hausseront simplement les épaules et retourneront à la cigarette.

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Étude : cigarettes électroniques VS substituts nicotiniques

Étude : cigarettes électroniques VS substituts nicotiniques

Bien qu’il existe de nombreuses façons d’arrêter de fumer, certains fumeurs n’y parviennent toujours pas. En raison des nombreuses différences entre les e-cigarettes et les substituts nicotiniques traditionnels, une étude a voulu répondre à une question : les e-cigarettes peuvent-elles aider ces fumeurs en difficultés ?

 L’étude a porté sur 135 fumeurs d’un âge moyen de 40 ans, dont 51% d’hommes. Les participants ont été divisés en deux groupes. Le premier s’est vu proposer un kit de démarrage pour e-cigarettes, tandis que les membres du second peuvent choisir le traitement nicotinique de leur choix. Tout le monde a également reçu un soutien comportemental minimal.

Six mois après le début de l’étude, les chercheurs ont invité les participants ayant réussi à réduire leur consommation de tabac ou ayant pleinement confirmé leur arrêt du tabac à mesurer leur taux de monoxyde de carbone.

Pendant que 6% des membres du groupe recevant un traitement nicotinique traditionnel ont pu observer une baisse de leur taux de monoxyde de carbone d’au moins 50%, dans le groupe « e-cigarette », la proportion a grimpé à 26.5%.

Les chercheurs ont donc conclu que parmi les fumeurs qui ne peuvent pas utiliser les méthodes traditionnelles pour arrêter de fumer, les cigarettes électroniques sont plus efficaces que les substituts nicotiniques pour promouvoir la réduction du tabagisme à long terme et le sevrage tabagique.

Les résultats confirment les données de nombreuses autres études qui ont démontré que le vaporisateur personnel est l’outil de sevrage tabagique le plus efficace sur le marché. Et comme chaque fumeur a des besoins différents, nul doute que si les membres ayant obtenu des cigarettes électroniques avaient pu choisir un modèle qui correspondait à leurs besoins spécifiques, l’écart entre les deux groupes sera encore plus flagrant.

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L’OMS fustige à nouveau la vape, via un rapport financé par des fonds privés

L’OMS fustige à nouveau la vape, via un rapport financé par des fonds privés

Dans ce qui est probablement un aperçu des politiques qui seront préconisées lors de la réunion d’automne de la Convention-cadre pour la lutte antitabac (CCLAT) de l’Organisation mondiale de la santé, l’OMS a publié un rapport sur l’utilisation « nouvelle et émergente » du tabac et des produits à base de nicotine qui encourage les pays à adopter des positions sévères contre le vapotage et la réduction des risques.

Il n’y a littéralement rien de nouveau dans ce rapport. Il s’agit de la série habituelle de plaintes et de mensonges sur le vapotage, et d’un renouvellement de la sempiternelle liste d’excuses pour les faibles progrès de l’OMS en matière de lutte contre le tabagisme. Selon l’OMS, les efforts de lutte contre le tabagisme dans le monde se dérouleraient parfaitement, si ce n’était des tentatives des grandes entreprises du secteur du tabac et des secteurs connexes d’inverser les progrès en encourageant l’adoption de produits non combustibles à base de nicotine comme la vape (encore appelés ENDS).

Les produits de vapotage contiennent de la nicotine, expliquent-ils, qui peut affecter le développement du cerveau des adolescents. Ils sont commercialisés dans des milliers d’arômes, ce qui « peut augmenter la propriété gustative du produit et les aider à cibler spécifiquement les enfants et les jeunes adultes. »

« Quatre-vingt-quatre pays n’ont toujours pas d’interdiction ou de réglementation concernant les ENDS, ce qui les rend particulièrement vulnérables aux activités de l’industrie du tabac et des industries connexes », indique le rapport.
Selon l’OMS, les adolescents qui fument sont « deux fois plus susceptibles d’utiliser plus tard des cigarettes classiques. »
Cela ne s’est certainement pas vérifié avec des adolescents réels aux États-Unis par exemple, où le tabagisme en âge scolaire a considérablement diminué alors que le vapotage chez les adolescents a augmenté, et où les lycéens fumaient davantage dans la seule ville américaine où la cigarette électronique est totalement interdite.

Le rapport a été financé par des fonds privés, par Bloomberg Philanthropies, la fondation créée par le milliardaire américain et ancien maire de New York Michael Bloomberg, notamment connu pour ses positions anti vape.
Ce n’est pas un hasard si Bloomberg a été nommé « ambassadeur mondial de l’OMS pour les maladies non transmissibles et les traumatismes » – un titre largement honorifique accordé en reconnaissance de l’argent qu’il consacre à la lutte antitabac et à d’autres efforts en matière de politique de santé.

Bloomberg Philanthropies a dépensé des milliards pour financer la diffusion du dogme prohibitionniste dans les pays du monde entier. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire (PRFM), des groupes financés par Bloomberg, tels que la Campagne pour une enfance sans tabac et L’Union, ont demandé instamment l’interdiction pure et simple des e-cigarettes, affirmant que ces pays étaient incapables de mettre en œuvre une réglementation raisonnable.

En théorie, l’OMS et la CCLAT existent pour créer et promouvoir les stratégies de santé exigées par les États membres. En réalité, les objectifs et les plans de l’OMS en matière de politique antitabac semblent venir « d’en haut ». Tobacco-Free Kids, sponsorisé par Bloomberg, et ses alliés dirigent essentiellement les opérations de lutte antitabac de l’OMS en tant que filiale. Ce sont ces groupes qui élaboreront les recommandations que la CCLAT présentera aux pays membres lors de la neuvième Conférence des Parties (COP9) qui se tiendra en novembre aux Pays-Bas.

Avec la promesse de financement de Bloomberg, l’OMS et la CCLAT ne semblent pas craindre de perdre le soutien – et peut-être le financement – du plus grand donateur du secrétariat de la CCLAT : le gouvernement du Royaume-Uni.
Un rapport publié par un groupe d’étude parlementaire britannique au début de l’année encourageait le gouvernement britannique à envisager de  » réduire considérablement  » sa contribution financière à l’OMS et de la CCLAT si les organisations internationales ne reviennent pas sur leur opposition au vapotage et à la réduction des risques liés au tabac, en tant que stratégie de lutte contre le tabagisme.

Mais l’OMS ne cède pas. « La nicotine crée une forte dépendance. Les systèmes électroniques d’administration de nicotine sont nocifs et doivent être mieux réglementés« , a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans un communiqué.

Depuis le lancement de la CCLAT il y a près de vingt ans, le tabagisme mondial n’a pas diminué. Pire, le nombre de personnes qui fument actuellement (1,1 milliard) et le nombre de personnes qui en meurent chaque année (huit millions) ont augmenté pendant cette période.

C’est dans les pays où les produits à base de nicotine à faible risque, comme la vape et le snus sont autorisés, que les taux de tabagisme ont le plus chuté et le plus rapidement. Ce n’est que si l’on se convainc que les produits à base de nicotine non combustibles présentent les mêmes risques que les cigarettes, que le vapotage peut être considéré comme le danger que l’OMS affirme qu’il représente.

« Ce rapport démontre que, malheureusement, l’OMS ne comprend toujours pas la différence fondamentale entre la dépendance au tabac, qui tue des millions de personnes chaque année, et la dépendance à la nicotine, qui ne le fait pas« , a déclaré le professeur émérite d’épidémiologie de l’Université de Nottingham, John Britton, qui a présidé le groupe consultatif sur le tabac du Royal College of Physicians qui a produit le rapport historique de 2016 de ce groupe sur les e-cigarettes.

« L’OMS semble se satisfaire de l’hypocrisie de recommander l’utilisation de produits nicotiniques « médicaux » pour traiter la dépendance au tabac, mais préconise l’interdiction des produits nicotiniques grand public qui font la même chose, mais mieux. »

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