L’institut Pasteur et la vape

L’institut Pasteur et la vape

L’instit Pasteur a financé une étude menée durant 3 ans par Romain DUSAUTOIR, chercheur spécialisé dans la toxicologie à l’Université de Lille. Ces recherches avaient pour but de comparer la toxicité de 3 éléments : une cigarette traditionnelle, du tabac chauffé et une cigarette électronique.

Il y a quelques mois, cette étude comparative a été publié en anglais sur le site www.sciencedirect.com.
Romain DUSAUTOIR et son équipe dévoilent nous confirment que la cigarette électronique est le produit nicotinique le moins toxique qui puisse exister.

Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs lillois ont analysé la présence de carbonyles et d’hydrocarbures aromatiques polycliniques (HAP) dans la composition des 3 éléments afin d’établir une comparaison.

Selon l’étude de l’Université de Lille, la fumée de cigarette contient 7000 composants toxiques, mais la majorité n’est pas présente dans la vape. Ainsi, le monoxyde de carbone et le goudron sont absents dans la vapeur d’une e-cigarette.

Les chercheurs ont comparé la présence de 19 carbonyles et 23 HAP dans une iqos, une cigarette classique, une e-cig ancienne génération type « Ego » et une box plus récente. Les carbonyles sont 99.8% moins présents dans la vapeur produite par une box que dans la fumée d’une cigarette traditionnelle et 77% moins présents dans la fumée d’un tabac à chauffer comparé à la fumée d’une vraie cigarette.

En d’autres termes, on peut dire que l’iqos réduit par quatre fois la dose de carbonyle pour l’utilisateur par rapport à une cigarette traditionnelle. Mais avec une délivrance de nicotine similaire, une cigarette électronique la réduit de l’ordre de 200 à 500 fois.

La présence des HAP est réduite de 98.5% dans un modèle récent de type box contre 92.5% sur un modèle plus ancien. Cette différence s’explique par une meilleure vaporisation du liquide par la box.

Une telle étude est si rare de nos jours qu’il nous semble pertinent d’en parler, même plusieurs mois après.
Si cela pouvait aider les personnes encore réticentes à s’assurer que la cigarette électronique est réellement le moyen le moins dangereux pour l’arrêt du tabac…

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Le 31 mai 2021 : La journée mondial sans Tabac

Le 31 mai 2021 : La journée mondial sans Tabac

L’OMS a récemment lancé une campagne mondiale pour la journée mondiale sans tabac 2021. Le thème de cette année est « Commit to quit » soit s’engager à arrêter.

Pour cela une vidéo « choc » de 2 minutes, publiée sur le site de l’Organisme Mondial de la Santé (OMS), nous montre comment on commence innocemment la cigarette et ce que le tabac entraîne pour nous et notre entourage, et nous pouvons également y signer un « engagement à arrêter le tabac ».

Par diverses initiatives et solutions numériques, cette campagne vise à soutenir, dans le monde entier, 100 millions de personnes qui tentent de renoncer au tabac.

Afin de tirer pleinement parti des technologies mobiles, l’OMS a créé la nouvelle « Access Initiative for Quitting Tobacco » (initiative pour l’accès à des ressources en vue du sevrage tabagique) qui propose un libre accès à des consultations en ligne. L’Organisation s’est associée à des entreprises de technologie telles que Facebook et Whatsapp pour sensibiliser et aider les consommateurs à arrêter de fumer grâce à des chatbots et à des agents de santé virtuels.

En parallèle, le défi « j’arrête de fumer » sur Whatsapp, envoie, directement sur le téléphone portable des consommateurs inscrits, des messages gratuits expliquant comment arrêter. Cette nouvelle campagne de la « Journée sans tabac 2021 » mise sur des services de sevrage performants qui permettent d’améliorer la santé, de sauver des vies et de faire des économies car n’oublions pas que le tabac fait 8 millions de morts chaque année à travers le monde.

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Québec : vers un sevrage de la vape ?

Québec : vers un sevrage de la vape ?

Un rapport de 40 pages intitulé « Interventions efficaces ou prometteuses de renoncement aux produits de vapotage » vient d’être publié par l’Institut Nationale de Santé Public du Québec (INSPQ). L’organisme gouvernemental liste les différentes démarches possibles pour arrêter le vapotage.

Depuis quelques années, les fumeurs canadiens ont privilégié la vape pour en finir avec la cigarette, mais une étude réalisée en 2019, nous indique que 30% des vapoteurs ont tenté au moins une fois d’arrêter le vapotage.

Alors que la vape est reconnue par le corps médical comme un substitut du tabac efficace et nettement plus sain, cette politique sanitaire est un véritable bouleversement pour les fumeurs.
Chaque années 8 millions de décès dans le monde sont attribués à la cigarette. C’est un véritable fléau et inciter les vapoteurs canadiens à renoncer à la vape risque d’accroître le nombre de fumeurs dans le pays.

L’INSPQ déplore le très peu d’études publiées sur les stratégies à adopter pour arrêter le vapotage. Son rapport indique 3 actions conjointes, pour aider les vapoteurs souhaitant arrêter la vape :

  • Faire appel à un professionnel de santé
  • Diminuer progressivement la consommation des produits de vapotage
  • Prescrire de la Varénicline (également appelé Champix, utilisé dans le sevrage tabagique)

L’INSQ met également en avant le programme « This is Quitting », élaboré par la Truth Initiative, qui a conduit 300.000 jeunes américains entre 13 et 24 ans à arrêter de vapoter.
La mise en place de ce principe est simple : envoi d’un SMS sur une plateforme vous demandant de plus amples informations (âge, consommation quotidienne, objectif à atteindre), une fois votre inscription validée des SMS ciblés vous sont régulièrement envoyés pour vous aider dans votre démarche.

Toutefois ce rapport reconnaît que le taux de renoncement au tabac est plus élevé chez les fumeurs utilisant la cigarette électronique.

Consacrer les moyens financiers et humains pour inciter les vapoteurs à renoncer à la vape, pourrait être dommageable pour Santé Public du Québec.

Rapport « Interventions efficaces ou prometteuses de renoncement aux produits de vapotage »

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Rapport final du SCHEER : mauvais présage pour la nouvelle TPD

Rapport final du SCHEER : mauvais présage pour la nouvelle TPD

Le SCHEER (the Scientific Committee on Health Environmental and Energing Risks) a rendu son rapport final le 30/04/2021.

Le SCHEER est un comité missionné par l’Union Européenne afin de l’aider dans ses futures décisions législatives concernant l’avenir des produits du tabac au sein de l’UE.
Ce rapport devrait servir de base à l’Europe dans la rédaction de le prochaine révision de la TPD (Tobacco Products Directive).

Malheureusement, il n’est guère encourageant et reste dans la lignée de la première publication de septembre 2020.
Rappelons que cette première publication était déjà particulièrement mal reçue par de nombreux professionnels de la vape et de la santé, qui lui reprochaient un sérieux manque de réalité scientifique.

Ce rapport du SHEER conclut :

  • Le poids global des preuves du risque de cancérogénicité des voies respiratoires en raison de l’exposition cumulative à long terme aux nitrosamines et en raison de l’acétaldéhyde et le formaldéhyde est faible à modéré.
  • Le poids des preuves pour le risque d’effets nocifs des métaux dans les aérosols, spécifiquement la cancérogénicité, est faible.
  • Sur la base de l’identification des dangers et des preuves humaines, le poids global des preuves des risques d’autres effets néfastes à long terme sur la santé tels que les maladies pulmonaires, du SNC (système nerveux central) et les effets reprotoxiques, est faible, et d’autres données cohérentes sont nécessaire.
  • À ce jour, il n’y a pas de données cohérentes que des arômes spécifiques utilisés dans l’UE posent des risques pour la santé des utilisateurs de cigarettes électroniques suite à une exposition répétée.
  • Les concentrations d’aldéhydes résultant d’arômes sont jugées trop faibles pour ajouter substantiellement au risque cumulatif déjà apparent pour les voies respiratoires à partir des aldéhydes générés dans la cigarette électronique et des polyols et nicotine.
  • Le poids global des preuves d’intoxication et de blessures causées par des brûlures et des explosions est fort. Cependant, l’incidence est faible. Par conséquent, le risque devrait être faible.

Nous déplorons le peu de changements apportés depuis la version préliminaire de ce rapport, si ce n’est que le risque systémique sur le système cardiovasculaire est passé de fort à modéré.

Connaissant les prises de positions passées, les résultats ne sont pas étonnants, mais ce rapport ne présage rien de bon sur la prochaine révision de la nouvelle TPD.

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Allemagne : Forte augmentation prévue sur la vape

Allemagne : Forte augmentation prévue sur la vape

L’Allemagne contre-attaque en menant une campagne contre le tabac.
L’objectif : réduire le nombre de décès liés au tabagisme.

Le ministère des finances présente une loi de taxation du tabac afin de dissuader les Allemands d’acheter des paquets de cigarettes, mais une plus forte imposition des produits de vapotage est également envisagée. Ce qui voudrait dire que la vape serait plus taxée que le tabac. Un comble
L’Allemagne serait ainsi le pays européen dans lequel les e-liquides seraient les plus chers.

Comme dans la majorité des pays qui augmentent les taxes sur le tabac, l’Allemagne a évoqué, en février dernier, une offensive mais aujourd’hui le ministère des finances a décidé d’accélérer les procédures.

Ce projet devrait voir le prix des paquets de cigarettes augmenter de 8 centimes chaque année entre 2022 et 2026. Le tabac à rouler verrait quant à lui son prix augmenter de 13 à 16 centimes par an. Les produits du tabac chauffé ne seraient pas non plus épargnés puisque leurs taxes seraient désormais calquées sur celles des cigarettes classiques.

Pour finir, les plus impactés par ces mesures fiscales seraient les produits de la vape. En effet, le ministère des finances propose de les taxer à hauteur de 2 centimes par mg de nicotine à partir du mois de juillet 2022 puis de 4 centimes par mg à partir de 2024.

Ce qui entraînerait une augmentation de 4 euros sur un flacon de 10ml d’e-liquide contenant 20mg/ml de nicotine.

Ce nouveau projet de loi pourrait être un scandale sanitaire.

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Silence ça tourne !

Silence ça tourne !

L’organisme Britannique Yorkshire Cancer Research s’est lancé le défi de réaliser un reportage d’une trentaine de minutes sur la cigarette électronique.

Ce court métrage a pour but de démonter les idées reçues sur la vape.

Les points clef de cette vidéo sont :

  • La vape est totalement indépendante de l’industrie du tabac
  • La polémique ayant eu lieu aux USA en 2019 était due à des liquides frelatés
  •  La position de l’OMS sur la cigarette électronique est absurde
  •  La cigarette électronique est deux fois plus efficace pour arrêter de fumer

Sur sa lancée, le Yorkshire Cancer Research, a publié le résultat d’une enquête menée entre 2012 et 2017, sur l’efficacité de la cigarette électronique.

Le Dr Léonie Bros du King’s collège London affirme :

Traduction : « Notre étude démontre que les cigarettes électroniques rechargeables (avec un clearomiseur remplissable) sont très efficaces pour arrêter le tabac avec un usage quotidien. Ce point est à prendre en compte dans toutes les études en lien avec l’utilisation de la e-cig. »

Cette investigation concorde avec celle menée par l’organisme Cochrane, qui avance que la vape est deux fois plus efficace que les autres outils de sevrage tels que les gommes de nicotine ou bien encore les patchs.

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