Juin 14, 2021
Le 20 mai 2021, la FDA (Food and Drug Administration) a publié la liste des nouveaux produits du tabac pour lesquels une demande de pré-commercialisation a été soumise auprès de la PMTA (Premarket Tobacco Product Applications) avant le 9 septembre 2020.
Cette liste de 6 millions de produits a donc été établie à partir de ces dépôts.
Au Etats Unis, tous les produits de vapotage (avec ou sans nicotine) sont considérés comme des produits de tabac, de ce fait depuis août 2016, les fabricants de vape ont été obligés de déposer une PMTA pour chaque e-liquide ou dispositif vendu.
Cette liste n’est pas exhaustive, en raison du volume extrêmement importants de demandes reçues et de certains produits qui ne sont pas répertoriés, car tous les articles commercialisés avant février 2007 n’ont pas eu besoin d’une PMTA pour être vendus.
La FDA mettra à jour régulièrement les listes et s’accorde une année pour déterminer quels produits pourraient rester ou être retirer du marché en cas de retour négatif.
Ce système semble bien compliqué et aléatoire. Le soulagement de nombreux acteurs de la vape concernant cette attente de liste va être de courte durée et devenir un vrai casse-tête pour les mois à venir.
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Juin 11, 2021
Le Royaume-Uni lance une nouvelle campagne au sein des services de santé. Afin d’inciter à arrêter de fumer, les hôpitaux du pays offriront un kit de vape à des patients fumeurs.
Pour donner suite à l’article publié par Cancer Research UK, encourageant les fumeurs britanniques à passer au vapotage, le Royaume-Uni annonce le lancement d’une nouvelle étude qui débutera dès l’automne prochain.
Elle se déroulera dans plusieurs hôpitaux de Norfolk, Londres, Leicester et Edimbourg. En pratique, les fumeurs pourront se présenter dans les services d’urgences de ces hôpitaux pour recevoir un kit comprenant, un vaporisateur personnel ainsi qu’une quantité d’e-liquide pour une semaine. Avec un accompagnement pour répondre à leurs questions et les aiguiller dans leurs achats ultérieurs.
Tout le long de cette étude, les patients équipés seront recontactés après un mois, trois mois et six mois afin de suivre leurs évolutions et s’ils continuent de fumer.
Pour la professeure Catlin Notley, qui participe à la direction de cette étude : « Recruter des personnes dans les services d’urgences pourrait contribuer à introduire l’idée d’une tentative d’arrêt du tabac à l’aide d’e-cigarette auprès d’un groupe de personnes qui n’y avaient jamais pensé »
Le Royaume-Uni n’en est pas à sa première étude de ce type. En octobre 2019, une opération similaire avait été organisée dans un hôpital psychiatrique.
En cas de succès, le projet pourrait être étendu à tous les établissements du pays, afin d’aider les 6 millions de fumeurs de Grande Bretagne.
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Juin 8, 2021
A compter du 9 juin prochain, le géant des enchères va interdire la vente de cigarettes électroniques, leurs accessoires et leurs dérivés.
Au vu des nouvelles règlementations de certains pays, concernant la vape, Ebay a pris la décision de mettre à jour son règlement, en se justifiant « la vente de tabac est strictement règlementé et peut nuire aux membres Ebay. Par conséquent, nous interdisons la vente de produits de tabac ».
La vente de produits de vape et dérivés, plus précisément « cigarettes électroniques, chichas électroniques et accessoires tels que les atomiseurs, les liquides (avec ou sans nicotine) et les arômes, y seront désormais interdites et cette mesure entrera en vigueur à partir du 9 juin 2021».
Les activités non conformes aux règlements seront susceptibles d’entraîner des sanctions, notamment : la suppression ou l’annulation de l’annonce, le masquage ou la réduction de la visibilité de toutes les annonces dans les résultats de recherche, l’abaissement des évaluations du vendeur, des restrictions des privilèges d’achat ou de vente et la suspension du compte.
C’est un nouveau coup dur pour le monde de la vape mais qui n’est clairement pas une surprise quand on sait que la place du marché d’Ebay est soumise au droit américain.
La question reste maintenant de savoir si d’autres plateformes suivront le mouvement en interdisant la vente de produits du vapotage.
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Mai 28, 2021
L’OMS a récemment lancé une campagne mondiale pour la journée mondiale sans tabac 2021. Le thème de cette année est « Commit to quit » soit s’engager à arrêter.
Pour cela une vidéo « choc » de 2 minutes, publiée sur le site de l’Organisme Mondial de la Santé (OMS), nous montre comment on commence innocemment la cigarette et ce que le tabac entraîne pour nous et notre entourage, et nous pouvons également y signer un « engagement à arrêter le tabac ».
Par diverses initiatives et solutions numériques, cette campagne vise à soutenir, dans le monde entier, 100 millions de personnes qui tentent de renoncer au tabac.
Afin de tirer pleinement parti des technologies mobiles, l’OMS a créé la nouvelle « Access Initiative for Quitting Tobacco » (initiative pour l’accès à des ressources en vue du sevrage tabagique) qui propose un libre accès à des consultations en ligne. L’Organisation s’est associée à des entreprises de technologie telles que Facebook et Whatsapp pour sensibiliser et aider les consommateurs à arrêter de fumer grâce à des chatbots et à des agents de santé virtuels.
En parallèle, le défi « j’arrête de fumer » sur Whatsapp, envoie, directement sur le téléphone portable des consommateurs inscrits, des messages gratuits expliquant comment arrêter. Cette nouvelle campagne de la « Journée sans tabac 2021 » mise sur des services de sevrage performants qui permettent d’améliorer la santé, de sauver des vies et de faire des économies car n’oublions pas que le tabac fait 8 millions de morts chaque année à travers le monde.
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Mai 25, 2021
Un rapport de 40 pages intitulé « Interventions efficaces ou prometteuses de renoncement aux produits de vapotage » vient d’être publié par l’Institut Nationale de Santé Public du Québec (INSPQ). L’organisme gouvernemental liste les différentes démarches possibles pour arrêter le vapotage.
Depuis quelques années, les fumeurs canadiens ont privilégié la vape pour en finir avec la cigarette, mais une étude réalisée en 2019, nous indique que 30% des vapoteurs ont tenté au moins une fois d’arrêter le vapotage.
Alors que la vape est reconnue par le corps médical comme un substitut du tabac efficace et nettement plus sain, cette politique sanitaire est un véritable bouleversement pour les fumeurs.
Chaque années 8 millions de décès dans le monde sont attribués à la cigarette. C’est un véritable fléau et inciter les vapoteurs canadiens à renoncer à la vape risque d’accroître le nombre de fumeurs dans le pays.
L’INSPQ déplore le très peu d’études publiées sur les stratégies à adopter pour arrêter le vapotage. Son rapport indique 3 actions conjointes, pour aider les vapoteurs souhaitant arrêter la vape :
- Faire appel à un professionnel de santé
- Diminuer progressivement la consommation des produits de vapotage
- Prescrire de la Varénicline (également appelé Champix, utilisé dans le sevrage tabagique)
L’INSQ met également en avant le programme « This is Quitting », élaboré par la Truth Initiative, qui a conduit 300.000 jeunes américains entre 13 et 24 ans à arrêter de vapoter.
La mise en place de ce principe est simple : envoi d’un SMS sur une plateforme vous demandant de plus amples informations (âge, consommation quotidienne, objectif à atteindre), une fois votre inscription validée des SMS ciblés vous sont régulièrement envoyés pour vous aider dans votre démarche.
Toutefois ce rapport reconnaît que le taux de renoncement au tabac est plus élevé chez les fumeurs utilisant la cigarette électronique.
Consacrer les moyens financiers et humains pour inciter les vapoteurs à renoncer à la vape, pourrait être dommageable pour Santé Public du Québec.
Rapport « Interventions efficaces ou prometteuses de renoncement aux produits de vapotage »
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Mai 21, 2021
Le SCHEER (the Scientific Committee on Health Environmental and Energing Risks) a rendu son rapport final le 30/04/2021.
Le SCHEER est un comité missionné par l’Union Européenne afin de l’aider dans ses futures décisions législatives concernant l’avenir des produits du tabac au sein de l’UE.
Ce rapport devrait servir de base à l’Europe dans la rédaction de le prochaine révision de la TPD (Tobacco Products Directive).
Malheureusement, il n’est guère encourageant et reste dans la lignée de la première publication de septembre 2020.
Rappelons que cette première publication était déjà particulièrement mal reçue par de nombreux professionnels de la vape et de la santé, qui lui reprochaient un sérieux manque de réalité scientifique.
Ce rapport du SHEER conclut :
- Le poids global des preuves du risque de cancérogénicité des voies respiratoires en raison de l’exposition cumulative à long terme aux nitrosamines et en raison de l’acétaldéhyde et le formaldéhyde est faible à modéré.
- Le poids des preuves pour le risque d’effets nocifs des métaux dans les aérosols, spécifiquement la cancérogénicité, est faible.
- Sur la base de l’identification des dangers et des preuves humaines, le poids global des preuves des risques d’autres effets néfastes à long terme sur la santé tels que les maladies pulmonaires, du SNC (système nerveux central) et les effets reprotoxiques, est faible, et d’autres données cohérentes sont nécessaire.
- À ce jour, il n’y a pas de données cohérentes que des arômes spécifiques utilisés dans l’UE posent des risques pour la santé des utilisateurs de cigarettes électroniques suite à une exposition répétée.
- Les concentrations d’aldéhydes résultant d’arômes sont jugées trop faibles pour ajouter substantiellement au risque cumulatif déjà apparent pour les voies respiratoires à partir des aldéhydes générés dans la cigarette électronique et des polyols et nicotine.
- Le poids global des preuves d’intoxication et de blessures causées par des brûlures et des explosions est fort. Cependant, l’incidence est faible. Par conséquent, le risque devrait être faible.
Nous déplorons le peu de changements apportés depuis la version préliminaire de ce rapport, si ce n’est que le risque systémique sur le système cardiovasculaire est passé de fort à modéré.
Connaissant les prises de positions passées, les résultats ne sont pas étonnants, mais ce rapport ne présage rien de bon sur la prochaine révision de la nouvelle TPD.
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